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Freenews by Isabelle Deromas Lebocq the 06.12.2025 at 12:00:00 PM - Favorize ||| Read/Unread

Face à l’expansion fulgurante de Starlink et à la montée en puissance d’Amazon Kuiper, l’Europe riposte. Bruxelles vient d’autoriser le rachat du géant américain Intelsat par le groupe SES, basé au Luxembourg. Cette opération à 2,8 milliards d’euros pourrait redessiner l’équilibre mondial du marché de l’internet par satellite. Mais suffit-elle pour combler le retard technologique et stratégique de l’Union européenne dans la guerre des constellations ?
Une opération validée par Bruxelles pour renforcer l’Europe spatiale
Annoncé en avril 2024, le projet de rachat d’Intelsat par SES vient d’être validé par la Commission européenne. Cette dernière a estimé que la fusion « ne posait pas de problème de concurrence dans l’Espace économique européen », ouvrant la voie à une consolidation transatlantique sans condition.
SES (Société Européenne des Satellites), connue pour sa flotte Astra et ses services de diffusion télévisée, absorbe ainsi un acteur américain historique, spécialiste de la connectivité en orbite moyenne (MEO) et haute (GEO). Ce rapprochement permettrait à l’ensemble SES-Intelsat de renforcer sa position sur le marché mondial très disputé de la connectivité spatiale.
Mais pour que le mariage devienne effectif, il manque encore une autorisation clé : celle des autorités américaines, qui devront également se prononcer.
En quoi ce rachat SES Intelsat change la donne pour l’Europe
Cette opération permet à SES, l’un des derniers champions européens du satellite, de gagner en échelle face à des géants déjà bien implantés comme Starlink (plus de 6 700 satellites en orbite basse) ou Amazon Kuiper, qui vient de lancer ses premiers prototypes.
Mais ce n’est pas tout puisque la manoeuvre ne suffira pas à concurrencer Starlink à armes égales. Le SES et Intelsat restent positionnés sur des orbites moyennes ou géostationnaires, avec des temps de latence supérieurs et une couverture plus limitée pour l’internet mobile global. En revanche, la complémentarité pourrait venir de partenariats intelligents : Intelsat coopère déjà avec OneWeb, la constellation LEO d’Eutelsat.
Ce que l’on doit y voir c’est surtout un signal politique autant qu’économique ; l’Europe entendant affirmer son indépendance face à la domination américaine et chinoise dans l’espace. À l’heure où la connectivité est un enjeu de souveraineté, ce rapprochement transatlantique à majorité européenne résonne comme une tentative de rééquilibrage.
Pour clore le tout, le programme IRIS² de l’Union européenne, prévu pour 2027, ambitionne de créer une constellation souveraine européenne. Avec une SES renforcée par Intelsat, l’UE pourrait compter sur un acteur solide pour participer à ce projet, en complément des ambitions d’Eutelsat-OneWeb.
Un marché en orbite basse… mais en tension haute
Le marché de la connectivité par satellite se polarise autour de l’orbite basse (LEO), prisée pour ses faibles latences et son maillage dense. Starlink domine, mais Kuiper, OneWeb et bientôt d’autres acteurs, comme Telesat (Canada) ou la Chine, veulent leur part du gâteau.
Dans ce contexte, l’Europe part de loin. Si SES et Intelsat combinent leur savoir-faire et renforcent leurs coopérations en LEO, ils pourraient devenir des fournisseurs stratégiques d’infrastructures pour les services critiques, notamment les réseaux résilients, les zones blanches ou les communications militaires.
Un premier pas vers une souveraineté orbitale européenne ?
Le rachat d’Intelsat par SES n’est pas une réponse immédiate à Starlink. Mais c’est un mouvement défensif particulièrement important pour éviter la marginalisation de l’Europe dans la course aux constellations. Si le feu vert américain arrive, l’opération pourrait faire émerger un géant hybride, à mi-chemin entre la vieille école du satellite et les ambitions modernes de connectivité globale.
Reste à savoir si cette alliance portera ses fruits face à l’innovation disruptive des acteurs LEO, ou si l’Europe devra encore monter en puissance via ses propres constellations. IRIS², SES renforcé, OneWeb… et si 2025 marquait le vrai début d’un espace numérique souverain ?
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Meta et TikTok contestent les frais DSA devant la justice européenne
Freenews by Isabelle Deromas Lebocq the 06.12.2025 at 11:00:00 AM - Favorize ||| Read/Unread

La bataille entre Bruxelles et les géants du numérique monte d’un cran. Ce 11 juin, Meta et TikTok ont ouvert un double front juridique contre la Commission européenne, contestant les frais que leur impose le Digital Services Act. À travers leurs avocats, les deux plateformes dénoncent des calculs « opaques », « invraisemblables » et « discriminatoires » selon Reuters. L’affaire se joue devant la deuxième plus haute juridiction de l’Union européenne, et pourrait avoir des conséquences durables sur la régulation du Web en Europe.
Le DSA en cause : des frais jugés flous et injustifiés
Adopté en 2022, le Digital Services Act impose aux 19 plus grandes plateformes numériques de l’UE des frais annuels de surveillance, équivalents à 0,05 % de leur chiffre d’affaires mondial. L’objectif : financer le travail de supervision de la Commission européenne pour garantir leur conformité.
Mais Meta et TikTok contestent frontalement la méthode de calcul utilisée :
- Meta reproche à la Commission de se baser sur les résultats financiers consolidés du groupe, et non de la filiale européenne concernée. Son avocat Assimakis Komninos dénonce une méthode qui va “à l’encontre de l’esprit de la loi”.
- TikTok, représentée par Bill Batchelor, parle de chiffres “gonflés” et de méthodes “discriminatoires”, accusant la Commission de compter deux fois les mêmes utilisateurs (notamment ceux qui changent d’appareil) et de faire payer les plus rentables pour l’ensemble du système.
Une querelle de chiffres ou un débat de fond ?
Derrière les considérations comptables, c’est un bras de fer politique et idéologique qui se joue. Pour la Commission européenne, l’assujettissement à ces frais est justifié : les géants du numérique doivent participer aux coûts de la régulation qu’ils rendent nécessaires. Comme l’a rappelé Lorna Armati, avocate de la Commission :
“Lorsqu’un groupe a des comptes consolidés, ce sont ses ressources globales qui comptent. Les entreprises ont reçu les informations nécessaires.”
En d’autres termes : qui profite du marché européen doit en assumer les responsabilités.
Mais du côté des plateformes, la pilule ne passe pas. Le sentiment d’un traitement inéquitable, d’une réglementation punitive et d’une absence de transparence se fait entendre. TikTok insiste notamment sur le caractère “excessif” du plafond des frais, surtout quand l’entreprise est en phase de croissance mais pas encore rentable.
Une décision attendue pour 2026, mais déjà un précédent
La Cour générale de l’Union européenne (deuxième plus haute instance après la CJUE) rendra son jugement courant 2026. Les affaires, enregistrées sous les références T-55/24 (Meta Platforms Ireland) et T-58/24 (TikTok Technology), pourraient créer un précédent important sur la manière dont l’Europe finance sa régulation du numérique.
Si la Cour donne raison aux plateformes, c’est tout l’édifice des frais DSA qui pourrait vaciller. À l’inverse, une validation renforcerait la Commission dans sa volonté de faire payer les “gatekeepers” pour leur place dominante.
Entre régulation et rébellion, une bataille qui fait jurisprudence
Le contentieux entre Meta, TikTok et Bruxelles dépasse la simple question des chiffres. Il interroge le modèle même de régulation européenne du numérique : qui paie ? Comment ? Et avec quelle légitimité ?
À l’heure où l’UE multiplie les textes structurants (DSA, DMA, AI Act), ce bras de fer montre à quel point la souveraineté réglementaire européenne reste fragile face aux géants technologiques. Mais il montre aussi que les règles ont changé : l’ère de l’autorégulation molle est révolue. Désormais, c’est au juge européen de dire jusqu’où va le droit de regard de Bruxelles.
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YouTube Premium Famille à 29,99 € : jusqu’où ira la hausse ?
Freenews by Isabelle Deromas Lebocq the 06.12.2025 at 10:00:00 AM - Favorize ||| Read/Unread

L’abonnement Famille de YouTube Premium passe de 23,99 € à 29,99 € par mois dès le 17 juillet. Un saut de +25 % sans ajout de service ni innovation annoncée. Derrière cette décision, un modèle économique en tension, une plateforme ultra-dépendante de la publicité… et des utilisateurs qui commencent à grincer des dents. Jusqu’où YouTube peut-il repousser les limites de la patience de ses abonnés ?
Une nouvelle hausse sans grande nouveauté
C’est par un courriel discret que YouTube a annoncé à ses abonnés Famille une nouvelle augmentation : +6 € en un an, pour atteindre 29,99 € par mois. Cette formule, qui permet à jusqu’à six membres d’un foyer de profiter de YouTube sans pub, avec lecture en arrière-plan, téléchargement de vidéos et accès à YouTube Music, devient ainsi l’une des plus chères du marché.
À titre de comparaison :
- En 2020, la formule coûtait 19,99 €
- En 2023, elle est passée à 23,99 €
- En 2025, elle franchit un seuil symbolique : 30 € presque atteints
Pour l’instant, les formules Individuelle (12,99 €) et Étudiant (7,99 €) ne bougent pas. Quant à l’offre Duo, en test dans certains pays, elle reste sans communication officielle. Enfin, la version Lite, plus abordable mais allégée, n’est toujours pas disponible en France.
Pourquoi cette hausse interroge le modèle YouTube Premium Famille
YouTube justifie cette hausse par le soutien aux créateurs et la volonté d’améliorer l’expérience Premium. Mais aucune évolution notable n’a été communiquée en parallèle. Pas de refonte, pas de nouvelles fonctionnalités. Le confort d’un visionnage sans pub et l’accès à YouTube Music semblent désormais facturés au prix fort, sans que la proposition de valeur évolue.
Un tarif qui devient difficile à justifier
À 29,99 €, YouTube Premium Famille est plus cher qu’un abonnement Netflix Standard (13,49 €), Disney+ avec pub (5,99 €) ou Spotify Famille (17,99 €). Or, l’usage n’est pas équivalent : il s’agit d’une plateforme gratuite à la base, que l’on paie ici uniquement pour supprimer les désagréments.
YouTube devient donc une plateforme où le confort devient un luxe. Et si Google met en avant la liberté de résiliation, c’est peut-être parce qu’il anticipe une vague de désabonnements.
Pourquoi les familles sont-elles ciblées ?
En visant uniquement la formule Famille, YouTube semble faire un pari : les foyers multi-écrans ont un usage intensif de la plateforme et seront moins enclins à se désabonner. Mais c’est aussi un public plus sensible aux hausses cumulées(multiples services, enfants, musique, jeux). Le mécontentement pourrait se diffuser plus largement qu’il n’y paraît.
Un symptôme d’un modèle économique en tension
Le modèle publicitaire classique est sous pression : usage mobile, bloqueurs de pubs, réglementation européenne. Google mise donc sur le revenu direct, via un abonnement, pour sécuriser ses marges.
Mais le niveau de prix atteint questionne : combien vaut l’absence de pub ? Et surtout, à quel moment l’utilisateur moyen préfère revenir à la version gratuite, quitte à subir les interruptions ?
Pourquoi ce cas n’est pas isolé ?
Netflix, Spotify, Amazon Prime, Disney+… Toutes les grandes plateformes ont revu leurs tarifs à la hausse. Mais elles justifient cela par des ajouts de contenus ou services. YouTube, en l’état, n’a rien de neuf à proposer – ce qui fait de sa décision un cas particulier, presque expérimental.
YouTube Premium Famille devient avant tout un test de tolérance
Avec cette nouvelle hausse, YouTube semble tester les limites du “pricing sans contrepartie”. Ce n’est pas l’offre individuelle qui est visée, mais les familles, plus captives. Le rapport prix/valeur se fragilise.
La vraie question reste ouverte : les utilisateurs vont-ils accepter cette inflation silencieuse d’un service qui était gratuit à l’origine ? Ou vont-ils commencer à arbitrer, dans un écosystème saturé de contenus et d’abonnements, où chaque euro compte ?
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Aude Durand (Iliad) : “Arrêtez ChatGPT, testez Mistral”
Freenews by Isabelle Deromas Lebocq the 06.12.2025 at 09:00:00 AM - Favorize ||| Read/Unread

En marge de VivaTech 2025, Aude Durand, directrice générale déléguée du groupe Iliad, n’a pas mâché ses mots : “Arrêtez d’utiliser ChatGPT, essayez Mistral.” Un appel direct, lancé aussi bien aux professionnels qu’au grand public, pour défendre une intelligence artificielle plus éthique, plus transparente et surtout… plus européenne. À travers Kyutai, le laboratoire lancé par Xavier Niel, Iliad s’engage dans une contre-proposition ambitieuse aux modèles américains dominants.
À VivaTech et sur Franceinfo, un même message : choisir une IA souveraine
Lors d’une intervention remarquée dans me cadre de VivaTech, Aude Durand a défendu l’approche d’Iliad en matière d’intelligence artificielle. À travers Kyutai – un laboratoire de recherche dédié à l’IA open source financé par Xavier Niel, Rodolphe Saadé et Eric Schmidt – l’objectif est clair : développer des modèles puissants mais maîtrisables, ouverts et transparents.
Quelques jours plus tôt sur Franceinfo, elle allait encore plus loin. Face à ChatGPT, produit d’OpenAI, elle invite chacun à « tester Mistral », un acteur français de l’IA générative. Un message politique autant que technologique, qui vise à replacer l’Europe dans le jeu.
Pourquoi Iliad mise sur Mistral et l’open source
Si Aude Durand vante Mistral, ce n’est pas par hasard. La startup française, fondée par d’anciens chercheurs de Google DeepMind et Meta, conçoit des modèles de langage compacts, rapides, exploitables localement, avec un souci de transparence rarement égalé. Contrairement à ChatGPT, leurs modèles peuvent fonctionner sans cloud, directement sur les appareils des utilisateurs.
Pour Iliad, qui opère Free, Scaleway et désormais Kyutai, ce choix incarne une vision : reprendre le contrôle des technologies critiques, sans dépendre des GAFAM. Et cela va au-delà des discours. Kyutai publie ses travaux, partage ses datasets, ouvre ses algorithmes – dans une logique de science ouverte.
Repenser l’IA : éthique, souveraineté et transparence
L’intervention d’Aude Durand s’inscrit dans une tendance plus large : celle d’un réveil européen face à l’hégémonie américaine dans l’IA. Si OpenAI, Google ou Anthropic imposent leurs modèles fermés, souvent opaques, des alternatives émergent, notamment sur le sol français.
Ce que propose Iliad à travers Mistral et Kyutai, c’est une autre manière de faire de l’IA, avec :
- Des modèles accessibles et auditables,
- Une exécution locale qui protège les données personnelles,
- Un développement souverain et indépendant,
- Et une vision à long terme, alignée sur les principes du futur AI Act européen.
L’objectif n’est pas de battre OpenAI sur la taille des modèles, mais sur la qualité d’usage et la maîtrise.
Et si l’avenir de l’IA parlait français ?
Avec ses déclarations tranchées, Aude Durand ne cherche pas à flatter. Elle interpelle, pose des choix. Pour elle, l’avenir de l’intelligence artificielle ne doit pas être dicté par les modèles fermés et centralisés d’outre-Atlantique. Il doit se construire localement, avec des acteurs capables d’ouvrir leurs codes autant que leurs intentions.
Alors, l’appel à “arrêter ChatGPT” n’est pas qu’un coup de communication : c’est un acte de foi dans un modèle alternatif, plus éthique, plus durable, plus transparent. Une IA européenne est possible – encore faut-il que nous l’adoptions.
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Confidentialité : pourquoi le recours collectif contre Google a été rejeté ?
Freenews by Isabelle Deromas Lebocq the 06.12.2025 at 08:00:00 AM - Favorize ||| Read/Unread

C’est une nouvelle victoire judiciaire pour Google. Aux États-Unis, un juge fédéral a rejeté un recours collectif déposé contre le géant de Mountain View, accusé de collecter illégalement les données personnelles d’utilisateurs du navigateur Chrome. Une décision majeure qui pose à nouveau la question délicate du consentement en ligne et de la capacité réelle des utilisateurs à protéger leur vie privée. Décryptons cette affaire complexe et ses implications pour les utilisateurs et l’industrie technologique.
Quel était l’enjeu de ce recours collectif contre Google ?
Le 10 juin 2025, la juge de district américaine Yvonne Gonzalez Rogers, à Oakland, a rejeté définitivement une action collective intentée par des utilisateurs de Chrome contre Google. Les plaignants reprochaient à Google de collecter leurs informations personnelles malgré leur choix de ne pas synchroniser leur navigateur Chrome avec leurs comptes Google.
La décision de justice stipule clairement qu’il est plus approprié d’examiner les plaintes individuellement pour déterminer si les utilisateurs ont compris et accepté implicitement les pratiques de collecte de données de Google. Selon la juge Rogers, traiter ces questions en masse aurait surchargé le tribunal, étant donné que chaque cas nécessite d’examiner précisément la compréhension individuelle des conditions d’utilisation par les utilisateurs.
Google a salué cette décision, affirmant que Chrome Sync propose déjà des « contrôles clairs de confidentialité ». En revanche, les avocats des plaignants n’ont pas souhaité commenter cette défaite judiciaire majeure.
Ce que signifie vraiment cette décision pour la confidentialité en ligne
Ce rejet marque un tournant important pour la régulation de la confidentialité en ligne. D’un côté, il met en évidence les difficultés pour les utilisateurs de faire valoir leurs droits collectivement face à des géants technologiques comme Google. D’un autre côté, il souligne la complexité inhérente aux questions de consentement implicite dans les conditions générales souvent opaques et difficiles à comprendre.
En réalité, cette décision pourrait créer un précédent judiciaire limitant sévèrement les futures tentatives d’actions collectives similaires. Pourtant, ces recours représentent souvent l’unique moyen viable pour les utilisateurs de s’opposer efficacement aux géants technologiques. Individuellement, la charge financière et logistique rend ces poursuites pratiquement impossibles.
De plus, ce rejet intervient après d’autres affaires notables impliquant Google, comme le procès concernant le mode « Incognito » de Chrome en 2023, où la firme avait accepté de détruire des milliards d’enregistrements pour régler les plaintes. Cela montre à quel point la frontière entre protection des données personnelles et exploitation commerciale reste floue, malgré les contrôles juridiques.
Vers une meilleure régulation de la confidentialité numérique ?
Cette décision remet au centre du débat public la nécessité urgente de renforcer et clarifier les réglementations sur le consentement numérique. Jusqu’à quel point les géants du numérique pourront-ils continuer à bénéficier du doute juridique lié à l’ambiguïté des consentements implicites ? Et comment les utilisateurs peuvent-ils véritablement reprendre le contrôle de leurs données personnelles ?
Le rejet de ce recours collectif contre Google ne met pas fin à la controverse mais souligne au contraire l’importance d’une régulation plus stricte et plus claire. La réponse pourrait passer par une révision complète des normes juridiques relatives à la vie privée numérique, tant aux États-Unis qu’au niveau international. À suivre de près.